Stocks de carbone à l’hectare dans la biomasse vivante, dans la biomasse morte et dans les sols

Près de 1,2 milliard de tonnes de carbone Quantité de carbone stockée dans la biomasse des arbres en 2010, dont 22 % dans les racines.

IGD 4.1a

Télécharger les données du graphique au format :  csv  xls

Stock de carbone dans la biomasse vivante
Année
1991 67 0 0 0 0 0 0 0 0
2012 75 0 0 0 0 0 0 0 0

« L’indicateur présente l’évolution au cours du temps de la quantité de carbone stockée en forêt, en distinguant les différents compartiments de l’écosystème : la biomasse aérienne et souterraine des arbres, les autres compartiments et les sols. Actuellement l’indicateur n’est renseigné que sur le stock de carbone dans la biomasse viva­nte des arbres. La forêt est le principal écosystème terrestre en termes de stock de carbone. Dans les milieux tempérés, la biomasse de la végétation et la matière organique des sols représentent un stock environ deux fois plus important qu’une surface équivalente de cultures ou de prairies. Les forêts participent directement au cycle du carbone en stockant et en déstockant du CO2 atmosphérique. La gestion forestière modifie les intensités de ces dynamiques, si bien que les forêts sont un levier important des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Près de 1,2 milliard de tonnes de carbone est stocké dans la biomasse des arbres en 2010, dont 22 % dans les racines. Le stock de carbone dans la biomasse des arbres a crû de manière continue et importante (+50 %) sur la période. La séquestration s’élève à près de 14 millions de tonnes de carbone par an, soit environ 50 Mt CO2 /an en moyenne sur la période 1981-2010. En séquestrant chaque année du carbone dans la biomasse, la forêt française contribue directement à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et donc à l’atteinte des objectifs climatiques de la France.
Le stock de carbone dans la biomasse Le stock de carbone par hectare boisé s’établit en moyenne à 75 tonnes (tC/ha). Toutefois une forte variabilité s’observe sur le territoire national. Celle-ci trouve son origine dans la diversité des contextes pédoclimatiques, la structure en diamètre de la ressource, la survenue de tempêtes, et la prépondérance des essences feuillues ou résineuses. »
(IGD-2015, IGN).

Partager la page