Évolution des populations d’oiseaux forestiers
La baisse constatée entre 1989 et 2018 est cependant peu significative : on observe donc une relative stabilité de l’abondance des populations d’oiseaux forestiers sur cette période.
« Les espèces spécialistes d’un habitat ont des exigences écologiques plus strictes que les espèces généralistes et une gamme de conditions environnementales plus étroite. En cas de perturbations, ces espèces sont plus affectées que les espèces généralistes a priori plus tolérantes aux changements. Une diminution de l’abondance des espèces spécialistes est le reflet d’une perturbation des habitats, qualitative ou quantitative, par exemple une diminution des ressources alimentaires, une augmentation du dérangement, ou une réduction de la disponibilité en sites de nidification. Un déclin de l’abondance des populations spécialistes est un signe d’érosion d’une composante de la qui peut-être indirectement le signe d’érosion d’autres composantes de et avoir un impact sur les fonctions (prédation, dissémination des graines…) et structures (cavités) des écosystèmes forestiers. »
(ONF, 2011. Bilan patrimonial des forêts domaniales (hors DOM). Editions ONF, 180 p.)
Définition :
« Une espèce est considérée comme spécialiste lorsqu’au moins les deux-tiers de ses effectifs sont concentrés dans un seul habitat.
Espèces spécialistes des milieux forestiers (24) : Pic épeiche, Pic mar, Pic cendré, Pic noir, Fauvette mélanocéphale, Pouillot de Bonelli, Pouillot siffleur, Pouillot véloce, Pouillot fitis, Roitelet huppé, Roitelet triple-bandeau, Sittelle torchepot, Grimpereau des jardins, Grimpereau des bois, Troglodyte mignon, Grive musicienne, Grive draine, Rouge-gorge familier, Mésange huppée, Mésange noire, Mésange nonnette, Mésange boréale, Grosbec casse-noyaux, Bouvreuil pivoine. »
(ONB)