Evolution de la biomasse microbienne (bactéries et champignons) des sols en métropole

61 μg Quantité d’ADN microbien par gramme de sol sur la période 2000-2009 (première valeur de référence).

(Inclut les prairies, vergers et vignes, forêts, cultures et milieux naturels, parcs urbains)

Source : ONB / RMQs

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Evolution de la biomasse microbienne (bactéries et champignons) des sols en métropole
Année Moyenne nationale
2000-2009 61

« La microflore du sol, de taille inférieure à quelques dizaines de µm, regroupe majoritairement des bactéries et des champignons. Le nombre d’espèces et leur abondance varie en fonction du milieu, des caractéristiques du sol et de son usage mais également de son usage. Le diagnostic de l’impact de l’usage des sols peut-être appréhendé par comparaison de la valeur mesurée à une valeur de référence par type de pédo-climat.

La biomasse microbienne a été mesurée dans les sols de France métropolitaine, grâce à une estimation de la quantité d’ADN microbien extrait. Cette dernière s’échelonne de 2 à 629 µg d’ADN par gramme de sol. Trois quarts des sols analysés ont des concentrations situées entre 10 et 100 µg. Les sols les plus riches en ADN microbien sont situés en Lorraine et en Champagne-Ardenne et dans les massifs montagneux (Alpes, Massif central, Pyrénées, Jura). Les sols les plus pauvres en microorganismes se trouvent dans le Bassin parisien, les Landes et le Languedoc-Roussillon.
Cette distribution géographique s’explique par la texture des sols, la teneur en carbone organique et en azote, le pH ainsi que par l’occupation et l’usage du sol. Les caractéristiques physico-chimiques des sols sableux et acides sont donc à l’origine des plus faibles biomasses microbiennes dans les Landes et en Sologne. Les sols présentant la plus grande abondance microbienne sont argileux, basiques (pH élevé) et riches en carbone organique. »
(ONB)

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