Part de la consommation primaire d’énergie à partir de combustibles fossiles
Nature de l’indicateur :
Part de la consommation primaire d’énergie à partir de combustibles fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole)
Périmètre géographique :
France métropolitaine
Variations climatiques :
Données non corrigées des variations climatiques
Évolution :
La part de la consommation primaire d’énergie de combustibles fossiles a baissé de 11% entre 1990 et 2019. Elle s’élève à 46,67 % en 2019.
La consommation primaire baisse en 2019 en données réelles (- 1,4 %), à
241,3 Mtep. Corrigée des variations climatiques (CVC), elle diminue très légèrement plus (- 1,5 %). En effet, les besoins de chauffage sont un petit plus importants en 2019 qu’en 2018, du fait d’une très légère hausse de la rigueur climatique de la période de chauffe, mesurée par le nombre de degrés-jours unifiés (DJU).
Par vecteurs énergétiques, les consommations primaires en 2019 sont proches des cibles de la SNBC2 pour l’année 2020.
Les besoins en climatisation ont également été plus élevés en 2019 en raison d’un été plus chaud. Sur le plus long terme, la consommation primaire CVC tend à baisser à un rythme modéré depuis le milieu des années 2000. Depuis 2012, année de référence des objectifs nationaux de réduction de consommation d’énergie, la consommation primaire a baissé de 4,1 %, soit de 0,6 % en moyenne annuelle, à climat constant.
Les poids du nucléaire et du charbon dans le mix énergétique déclinent en 2019. En effet, à climat constant, les consommations primaires de ces deux formes d’énergie baissent respectivement de 3,1 % et 19,6 %. À l’inverse, les consommations primaires de gaz naturel et d’énergies renouvelables thermiques et déchets progressent respectivement de 1,5 % et 2,7 %. Le bouquet énergétique primaire CVC se compose de 40 % de nucléaire, 29 % de pétrole, 16 % de gaz, 12 % d’énergies renouvelables et déchets et 3 % de charbon.
A la date d’arrêt de recueil des données pour la présente publication, les estimations pour l’année 2020 ne sont pas disponibles.Source : MTE/CGDD/SDES, Bilan énergétique de la France pour 2019