Dépenses de recherche sur l’impact des procédés bas-carbone sur les autres enjeux environnementaux

L’objectif de cet indicateur est de représenter l’évolution du volume de recherche sur l’impact des procédés BC sur les autres enjeux environnementaux.
La dépense de recherche peut permettre une représentation de ce volume, toutefois celle-ci est difficile à estimer.
Le nombre de publication à ce sujet est également un bon indicateur de l’engagement d’une nation quant à la recherche sur les impacts des procédés BC. Cette donnée étant disponible, nous allons l’utiliser afin de renseigner cet indicateur.
Les données sont tirées du document de l’ADEME publié en septembre 2020 et intitulé « État de l’art des impacts des énergies renouvelables sur la biodiversité, les sols et les paysages, et des moyens d’évaluation de ces impacts » .
Le périmètre de cette étude est plus restreint que celui de l’indicateur. Toutefois en l’absence de données plus exhaustives, c’est ce document qui sera utilisé comme source de référence pour l’indicateur IEES1.
En effet le terme « procédés bas-carbone » inclut les énergies renouvelables sans pour autant se limiter à celles-ci.
De même les impacts sur la biodiversité, les sols et les paysages font parties des autres enjeux environnementaux, mais ils ne représentent pas à eux trois tous les autres enjeux environnementaux, on pourrait notamment citer les enjeux sur les ressources en eau ou encore sur la pollution de l’eau.
Cet indicateur ne dresse donc pas un portrait complet des publications relatives à l’impact des procédés BC sur les autres enjeux environnementaux.

Le périmètre géographique de cette étude est quant à lui plus large que celui de l’indicateur puisqu’il « inclut également les pays ayant des écosystèmes et des contextes de production d’énergie typiques de ceux rencontrés en France, permettant une extrapolation des résultats au cas français ; en priorité des pays d’Europe et d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) ». Toutefois dans un contexte de recherche internationale il semble pertinent de ne pas s’arrêter aux seules publications françaises.
L’étude s’intéresse uniquement aux publications parues entre 2005 et 2018 .