Consommation finale d’énergie du secteur transports et décomposition par vecteurs énergétiques
Nature de l’indicateur :
Indicateur permettant de suivre l’évolution de la consommation finale d’énergie par vecteur énergétique de l’ensemble des modes de transport, hors soutes internationales.
Périmètre géographique :
France métropolitaine
Variations climatiques :
Électricité, EnR, produits raffinés (hors biocarburants) : 1990 à 2010 : données réelles / 2011 à 2020 : données corrigées des variations climatiques (CVC)
Gaz : données réelles
Toutes énergies confondues : données réelles
Les consommations d’énergie dans le secteur des transports sont très peu sensibles aux effets de température.
Évolution :
Les objectifs visés par la SNBC pour cet indicateur sont (i) la baisse de la consommation d’énergie finale du secteur des transports, toutes énergies confondues, et en particulier les énergies carbonées ainsi que (ii) le développement des énergies décarbonées.
En 2019, l’usage des transports représentait 32 % de la consommation énergétique finale, soit 43,2 Mtep, dont 60% sont imputables aux ménages et 40 % aux entreprises et administrations.
Source : MTE/CGDD/SDES, Bilan énergétique de la France pour 2020Par convention statistique internationale, cette consommation exclut les soutes internationales aériennes et maritimes. La consommation énergétique finale pour les transports reste stable en 2019 (- 0,02 % par rapport à 2018), alors qu’elle avait sensiblement décliné l’année précédente (- 2,1 %). Elle est également globalement stable par rapport à 2012 (- 0,1 %), année de référence des objectifs nationaux de réduction de la consommation d’énergie.
L’efficacité énergétique s’est globalement améliorée dans les transports en 2019, puisque, concomitamment à la stabilité de la consommation, le transport national de voyageurs a crû légèrement (+ 0,3 %) et celui de marchandises plus fortement (+ 2,8 %).
Le bouquet énergétique, hors soutes internationales, est dominé par les produits pétroliers (90,7 %), principalement à destination des transports routiers. Il est complété par les biocarburants (7,1 %) et l’électricité (1,9 %), le gaz restant marginal (0,4 %).
Les premières estimations pour 2020 évaluent la consommation énergétique finale du secteur transport à 36,52 Mtep, en baisse de 35 % par rapport à 2019. La baisse exceptionnelle de l’année 2020 place la consommation énergétique finale du secteur du Transport (toutes énergies confondues) en deçà du seuil objectif indicatif fixé par la SNBC2.
Source : MTE/CGDD/SDES, Bilan énergétique de la France pour 2019