Emissions de gaz à effet de serre du secteur transport (scope 1)

Nature de l’indicateur :
Indicateur permettant de suivre l’évolution des émissions directes de gaz à effet de serre du secteur des transports en France.

Périmètre géographique :
Périmètre « Kyoto », soit la France métropolitaine et les Outre-mer appartenant à l’UE

Variations climatiques  :
Données non corrigées des variations climatiques

Évolution :
Les émissions du secteur des transports s’établissent à 135,9 Mt CO2e en 2019, pour une part annuelle indicative du budget carbone du secteur de 133 MtCO2e.

Données au périmètre "Métropole et Outre-mer inclus dans l’Union européenne"
Émissions de GES du Scope 1 uniquement

Sources : Citepa, avril 2021 - Format SECTEN et MTE/DGEC

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Émissions de gaz à effet de serre du secteur transport
Année Emissions de GESPart annuelle indicative des budgets carbone
1990 123.6 0
1991 126.3 0
1992 130.8 0
1993 131.1 0
1994 132 0
1995 133.9 0
1996 135.6 0
1997 138.3 0
1998 140.8 0
1999 143.4 0
2000 143.1 0
2001 146.4 0
2002 147.4 0
2003 147.1 0
2004 147.6 0
2005 145.3 0
2006 145.1 0
2007 144 0
2008 137.5 0
2009 136 0
2010 139.2 0
2011 139.5 0
2012 137.8 0
2013 137 0
2014 137 0
2015 138 137
2016 138.5 136
2017 138.8 135
2018 135.9 134
2019 135.9 133
2020e 113.6 132
2021 0 129
2022 0 125
2023 0 122
2024 0 119
2025 0 116
2026 0 112
2027 0 109
2028 0 106
2029 0 102
2030 0 99
2031 0 94
2032 0 89
2033 0 84
2034 0 80
2035 0 75
2036 0 70
2037 0 65
2038 0 61
2039 0 56
2040 0 51
2041 0 46
2042 0 42
2043 0 37
2044 0 32
2045 0 27
2046 0 23
2047 0 18
2048 0 13
2049 0 8
2050 0 4

Dans le secteur des transports, le transport routier prédomine largement en termes de CO2e. Le niveau d’émissions maximal de CO2e (hors biomasse) a été atteint en 2004. Le profil d’évolution du total est lié à celui du CO2 qui prédomine dans les émissions de GES de ce secteur. La très forte croissance des émissions de HFC depuis 1993 n’a qu’un impact relativement faible sur les émissions exprimées en CO2e.

Le secteur des transports représente presque un tiers des émissions de GES (31% en 2019). Pourtant, les émissions de ce secteur ne connaissent pas de diminution tendancielle : elles stagnent depuis les années 2000, marquées cependant par deux crises : la crise de 2008-2009 et surtout la crise de la pandémie de Covid-19 de 2020 qui a généré une chute exceptionnelle des émissions des transports, en raison notamment des mesures de confinement et de restrictions de déplacements, pré-estimée à -16% (-22,2 Mt CO2e), dont -16% pour le transport routier et -40% pour le transport aérien français.

En dehors de ces crises ponctuelles, sur la période 2010-2019, les émissions de GES des transports varient entre - 2,1%/an et + 0,7%/an (en moyenne
- 0,3%/an).

Les premières estimations d’émissions pour 2020 (les valeurs d’émission d’une année N donnée sont connues de façon provisoire en juin de l’année N+1, et de façon définitive en juin de l’année N+2) du secteur sont de 113,6 MtCO2e (en baisse de 16,3 % par rapport à 2019), pour une part annuelle indicative du budget carbone du secteur de 132 MtCO2e. Le secteur des transports est celui dont les émissions auraient le plus fortement baissé en 2020 (16,3%). Le confinement et le télétravail mis en place en mars 2020 dans le cadre des mesures sanitaires ont affecté l’ensemble des sous-secteurs, à l’exception du fluvial et de la plaisance. Le secteur aérien domestique est tout particulièrement touché, avec une baisse de près de 41% de ses émissions.

La SNBC prévoit, dans sa trajectoire de réduction (tranches annuelles indicatives), une réduction moyenne d’environ - 2%/an sur la période 2019-2023, - 3%/an sur la période 2024-2028 et - 4,5%/an sur la période 2029-2033 (soit une réduction de -38 % des émissions de GES du secteur transport par rapport à 2015 au terme du 4e budget-carbone (2033)).

Source : Citepa, avril 2021 - Format SECTEN

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