Disponibilité des moyens de production d’énergie non carbonée

(Périmètre : France métropolitaine)

Source : RTE / EDF

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Energie hydraulique
Année Energie hydraulique annuelle
2014 123.77
2015 111.65
2016 103.21
2017 87.24
2018 99.19
2019 103.89

Source : RTE / EDF

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Energies nucléaire, solaire et éolienne
Année Facteur de charge éolienFacteur de charge solaireCoefficient de disponibilité nucléaire Kd
2004 0 0 0.828
2005 0 0 0.834
2006 0 0 0.836
2007 0 0 0.802
2008 0 0 0.792
2009 0 0 0.78
2010 0 0 0.785
2011 0.217 0 0.807
2012 0.24 0.133 0.797
2013 0.232 0.13 0.78
2014 0.226 0.14 0.809
2015 0.245 0.147 0.808
2016 0.217 0.143 0.796
2017 0.203 0.147 0.771
2018 0.228 0.15 0.765
2019 0.247 0.135 0.74

Énergies décarbonées : énergie hydraulique*, nucléaire**, solaire et éolienne.
* le stock hydraulique est associé aux centrales de type lac, ayant une durée de remplissage importante et gérées de manière saisonnière. Ainsi, ce stock diminue sur la période hivernale durant laquelle les centrales de type lac sont particulièrement sollicitées, pour être reconstitué au printemps durant la fonte des neiges.
** le coefficient de disponibilité des réacteurs nucléaires représente l’énergie disponible rapportée à l’énergie théorique maximale, correspondant à un fonctionnement à la puissance installée toute l’année.

Évolution de la situation en 2019 :

  • Stock hydraulique :
    Suite aux bonnes conditions hydrologiques de 2018, le stock hydraulique début janvier 2019 est élevé. Début février 2019 il devient proche de celui de 2018. Il reste ensuite supérieur à ce dernier en raison d’une sollicitation moins importante des centrales de type lac jusqu’au printemps. Après l’été, le stock se reconstitue plus lentement qu’en 2018. Il n’atteint un niveau supérieur à celui de 2018 qu’en septembre. En fin d’année, en raison de précipitations importantes, le stock hydraulique est 30% supérieure au stock de l’année précédente.
  • Coefficient de disponibilité des réacteurs nucléaires :
    En 2019, le coefficient de disponibilité des réacteurs nucléaires s’établit à 74%, en baisse par rapport à 2018 (76,5%). Les performances de production en 2019 ont ainsi été affectées par des avaries exceptionnelles et des aléas dimensionnants (pour environ 12 TWh), par des prolongations d’arrêt plus importantes que prévues (pour environ 12 TWh) et par des contraintes environnementales (pour environ 4 TWh dont le séisme du Teil pour 2,3 TWh).
  • Facteur de charge solaire :
    Le facteur de charge moyen annuel solaire s’élève à 13,5 % en 2019, en légère baisse par rapport à 2018 où le facteur s’établissait à 15%.
  • Facteur de charge éolien
    En 2019, le facteur de charge éolien mensuel moyen, de 24,7%, est en augmentation par rapport à celui de 2018 (22,8%).

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